Les divinités

Quatre naquirent en même temps, Andamoruos, dieu de la générosité, toujours bon et attentionné. Avaroïs, dieu du temps, conscient de la puissance de son pouvoir, il ne l’usera qu’une seule fois pour revenir à sa propre naissance et empêcher la mort de Yimen, déesse du charme et de la beauté, ne vit que pour être aimée et regardée. Osrah, dieu de la création, recherche sans cesse de l’harmonie dans tout ce qu’il crée.
Lors de ses expériences créatrices, il engendra Orbaros, un dieu pour détruire et Oria, un dieu pour créer. Alors que les deux ne souhaitent que prouver leur valeur auprès d’Osrah, l’un ne fit qu’obéir aveuglément tandis que l’autre cherche à pousser plus loin la création. Lorsqu’Oria créa une petite planète semblant banale, une discorde générale entre les divinités commença, car ce petit caillou y faisait vivre des êtres humanoïdes, des êtres aux pouvoirs surprenants, doués de pensée.
Osrah ne pouvait laisser cette planète déséquilibrer son univers alors il ordonna à Orbaros de la détruire. Seulement Oria l’en empêcha en protégeant son monde de la destruction, lors du choc entre les deux pouvoirs, chacun d’eux engendra des enfants à la mission propre, certains pour aider et d’autres pour éliminer.
Le monde d’Oria fut sauvé, certains dieux y trouvèrent refuge pour exercer leur talent sur les habitants, d’autres ne faisaient que les observer pour éviter l’ennui qui les accable et les derniers préfèrent l’ignorer au vu des malheurs qu’elle a apportés.

Les ères

Lors de leur création, chaque être possédait des particularités physiques et psychiques, ils étaient les héritiers d’Oria, naissant avec les talents de leur peuple. C’était l’ère des héritiers. Une jeune aliorane un jour réussit à devenir la première créature humanoïde sans pouvoir et donna naissance à des triplées, elles aussi sans pouvoir. Umanokta, dieu des éléments, leur envoya trois pierres de pouvoirs ultimes pour que les habitants du monde d’Oria se détruisent davantage entre eux.
Lorsque les triplées prirent possession de ces pierres qui leur étaient destinées, l’équilibre du monde d’Oria changea, chaque naissance était nouvelle, les enfants naissaient avec des capacités différentes de leur peuple, parfois sans pouvoir. L’ère annalienne commença, une ère où la magie est toujours présente mais elle n’est que très rarement innée. Le druidisme, le ritualisme, la sorcellerie, l’élémentalisme, l’illusionnisme, l’alchimie et bien d’autres furent grandement étudiés.
Un jour un enfant herobas prévînt qu’une apocalypse détruirait la magie et le monde tel qu’ils le connaissaient. Les siècles passèrent et ses paroles furent oubliées mais un effondrement se produisit, la magie disparut et le monde était à la merci d’oriens dépossédés de leur puissance. La magie disparut, les dieux oubliés, un monde ancien devenu légende, l’ère orienne était née.

Les peuples
Alors que les humains se font la guerre entre feu et roche, chaque peuple reste en paix par des frontières naturelles. Les aliorans, des êtres orgueilleux qui s’estiment être des semi-dieux de par leur longévité et leur beauté légendaire, vivent au sud du monde, loin de tous sauf de leurs voisins les ilrisiens, rempart entre eux et le reste du monde. Les ilrisiens sont de petites créatures humanoïdes, se changeant en loup quand ils le désirent, leur vie est fait que de liberté dans leur forêt bien-aimée, la forêt d’Ilris. Les herobas quant à eux ne se mêlent pas aux humains mais ont eu de bonnes relations commerciales jusqu’à ce qu’arrive la guerre, ils auraient pu la fuir grâce à leurs ailes mais s’envoler est un pouvoir qu’ils ont choisit de ne pas utiliser de par leur coutume.